Cela n'aura échappé à personne, la presse et les réseaux sociaux en parlent...
Le mois de novembre est pour le monde du livre et pour la 4e année consécutive, consacré au livre belge.
Pas besoin d'un long discours pour en connaître les raisons. Il s'agit de mettre en avant une production éditoriale dynamique et diverse, mais quelque peu étouffée, ou invisibilisée, dit-on aujourd'hui, par la force de frappe de l'édition française.
C'est que notre grand voisin prend de la place dans nos librairies. Entre 80 et 85% des ouvrages vendus chez nous sont importés de France.
La situation est d'ailleurs assez semblable en Suisse. Au contraire du Québec, où les ventes de livres québécois sont à égalité avec les livres importés. Certes il y a un océan qui nous en sépare, mais aussi la nécessité de défendre la langue face à la force de frappe, là aussi, d'un puissant voisin... de langue anglaise.